Xabi à grandi à Paris 13ème , il est imprégné de l’environnement qu’il a vu grandir, à la fois profondément inspiré
par le tieks (le quartier) et autant désireux de s’affranchir de ses codes, l’artiste est en proie totale à son conflit intérieur.
Avec la musique, il échappe à cette fatalité qui, finalement, l’inspire en grande partie.
En décembre dernier, son premier EP « Genesis » est sorti.
Xabi y peint en rouge sang le tableau urbain de multiples acteurs : la drogue, le tieks, l’argent, les femmes.
On surfe avec « Genesis » sur des rêves d’omnipotence, de dictature sur le genre, de concurrence au sol. Avec un langage populaire, argotique et anecdotique de quartier, Xabi raconte un quotidien dont il est le protagoniste, qui lui tombe sous les yeux et du ciel.
Fin 2021 l’artiste sort son deuxième projet “Benzo Part.1”avec une forte détermination et volonté de partager son style aux yeux du monde pour 2022.
« La colère et les éclats ne sont qu’une de ses nombreuses facettes. Il oscille entre plume acerbe et calme troublant. »
PORTRAIT
Xabi est l’étendard d’un rap percutant et dynamique, qui transmet une volonté de « turn-up ».
C’est au fil des écoutes que le message de fond se dessine, l’artiste se dissimulant derrière un « entertainment» américain.
Xabi porte un discours cinglant, à travers des punchlines imagées et des rimes aiguisées.
C’est une âme rebelle, virulente, mais profondément touchante. La colère et les éclats ne sont qu’une de ses nombreuses facettes.
Il oscille entre plume acerbe et calme troublant. Xabi, c’est « le blanc du quartier ».
Il ne se tente à aucune revendication, ne cherche pas à la représenter ; il la côtoie et la vit.
Xabi est une attitude, un refus des codes qu’on nous impose, une liberté assumée et trash.
C’est le punk des années 70 qui rencontre les millennials d’en bas des blocks. Un produit du quartier qui ne fait pas dans le cliché, une réelle « street-cred », loin de la caricature.